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Dans certains cas, un même bien peut obtenir deux étiquettes DPE différentes. Une situation qui engendre généralement de l'incompréhension. Cependant, cette différence ne relève pas nécessairement d'une faute ou d'un manquement. Elle met simplement en lumière les limites du cadre actuel.
La méthode 3 CL encadre le calcul du DPE. Bien qu'elle impose des règles, certaines données doivent être estimées lorsque les justificatifs manquent.
Le diagnostiqueur doit alors faire un choix : utiliser une valeur par défaut ou adopter une approche plus prudente. Deux professionnels peuvent donc prendre des décisions différentes, sans que l’une soit, en réalité, moins valable que l’autre.
Chaque DPE doit pouvoir être justifié. Le diagnostiqueur est seul responsable de ses choix. Mais il ne dispose d’aucune instance officielle à consulter en cas de doute.
Il peut échanger avec un confrère, un formateur ou son certificateur, mais les réponses sont rarement unanimes. Ce manque d’appui fragilise la cohérence globale de la profession.
Une nouvelle norme est attendue. Elle portera sur certains aspects du geste technique. Mais elle ne réglera ni les écarts entre logiciels, ni les flous de la méthode actuelle, ni les défauts du cadre réglementaire.
Elle apportera un socle, mais laissera encore des zones d’incertitude.
Les écarts entre DPE ne doivent pas être systématiquement associés à de mauvaises pratiques. Ils révèlent, en revanche, un besoin urgent de clarification.
Offrir des règles plus précises, des supports fiables et une vraie doctrine partagée : voilà ce qu’attendent les diagnostiqueurs pour exercer sereinement et garantir un diagnostic plus uniforme.